Alice Sexy

Elle entre dans une pièce comme un souffle chaud traverse la nuit. Rien n’est forcé, tout est naturel — le mouvement de ses hanches, la lenteur de ses pas, cette façon qu’elle a de croiser le regard des autres sans jamais vraiment s’y perdre. Il y a dans ses yeux une lueur trouble, une promesse à demi murmurée, quelque chose d’à la fois tendre et dangereux.

Sa voix est une caresse, un murmure qui glisse sur la peau plus qu’il ne se fait entendre. Quand elle parle, on oublie les mots, on n’entend plus que le rythme, ce battement discret qui résonne quelque part entre le cœur et le désir.

Son rire — bas, enveloppant — a la douceur du vin rouge qu’on savoure lentement, un peu trop longtemps.

Alice ne cherche pas à plaire, elle est simplement elle-même : un mélange de feu et de velours. Son parfum reste dans l’air après son passage, comme une empreinte invisible. On croit l’oublier, mais il revient, plus fort, au détour d’une pensée.

Et quand elle s’éloigne, on ne sait plus si c’est la lumière ou la raison qui s’éteint.